Le manque de moyens en matière de travail, d'éducation et de soins a été souligné par tous nos collègues, qui ont tous, à un moment ou à l'autre de leur mandat, été visiter des prisons. Depuis des décennies, nous entendons les gardiens et les gardiennes, les personnels de santé, les personnels accompagnants et les associations dénoncer le manque d'efforts pour la prison et pointer la responsabilité du Gouvernement et de l'État en la matière.
On agite cette mesure en espérant des gains politiques, pour complaire à ce qu'on imagine être l'électorat de l'extrême droite, ou du moins à la frange le plus réactionnaire de l'électorat, mais elle ne servira pas la justice ni la réinsertion – elle aura même l'effet contraire. C'est une honte, et c'est la raison pour laquelle nous demandons la suppression de ces alinéas.