– notamment vous, monsieur Fauvergue ! –, puisqu'il défend les policiers dans les enquêtes pénales. Il a dit qu'allonger la durée des peines – ou de la période de sûreté, que le texte prévoit de porter de vingt-deux à trente ans – pour les auteurs d'agressions contre les policiers et gendarmes n'avait aucun effet préventif. Ce n'est pas Ugo Bernalicis qui le dit, mais un avocat qui a l'habitude de défendre des policiers et des gendarmes !
Et s'il le dit, c'est que la vertu préventive de l'alourdissement de la peine, que prônait à l'instant le ministre, n'existe tout simplement pas ! On peut le déplorer, le regretter, mais c'est comme ça ! En revanche, écarter les aménagements de peine et les libérations sous contrainte, dont on sait qu'ils parviennent à prévenir la récidive, signifie, monsieur le ministre et chers collègues qui avez l'intention de voter en faveur de l'amendement gouvernemental, que vous êtes en réalité favorables à ce qu'il y ait plus de récidivistes, donc autant, si ce n'est davantage, d'agressions envers les policiers et les gendarmes. Vous êtes inconséquents ! À tant marcher sur les plates-bandes de l'extrême droite, vous jouez avec le feu !