Il s'agit, en quelque sorte, d'un amendement de cohérence. En effet, si nous comprenons la difficulté de trouver un bon équilibre entre, d'un côté, le besoin de sanctionner et de punir et, de l'autre, les remises de peine, le projet de loi permet tout de même des remises de peine de 50 %, ce qui reviendrait à n'effectuer que la moitié de la peine prononcée. On voit bien, dans le climat ambiant, que les Français ne trouvent pas la justice assez sévère. Dans ce contexte, permettre de réduire la peine de moitié n'envoie pas forcément le meilleur signal. L'amendement vise donc à ramener la réduction de peine possible à un quart, de façon qu'au moins trois quarts de la peine soient effectivement purgés.