Si les références faites par le texte à la notion de prise de contrôle ont le mérite d'être claires, il est un point qui l'est moins – j'aurais d'ailleurs pu déposer un amendement, mais je ne l'ai pas fait –, celui portant sur la notion du financement et des comptes courants d'associés. Il est prévu que l'associé exerçant sa profession au sein d'une société d'exercice libéral constituée pour l'exercice en commun de ladite profession peut mettre à la disposition de la société, au titre de comptes d'associés, des sommes dont le montant ne peut excéder trois fois celui de sa participation au capital. Or il peut y avoir une contradiction entre le principe selon lequel « qui paye, commande » et la prise de contrôle prévue par le texte, qui peut se faire de manière indirecte : on peut très bien détenir 5 % du capital et avoir une créance équivalente en comptes courants d'associés. Nous devrions, me semble-t-il, réfléchir à cette question, peut-être dans le cadre de la navette.