Resituons les enjeux : il ne s'agit pas ici de réécrire le code rural ou de redéfinir les priorités familiales dans l'accès à la propriété. La proposition de loi ne nous autorise pas à avoir un tel débat. Le sujet qui nous occupe, c'est de savoir quelles cessions de parts sociales peuvent être exemptées de la procédure de contrôle prévue par le texte. Nous considérons que de telles exemptions doivent être limitées aux opérations réalisées à titre gratuit entre parents et alliés jusqu'au troisième, voire au quatrième degré. Pour le reste, il nous semble que, lors de la prise de contrôle d'une société, même un transfert de parts réalisé à titre gratuit doit pouvoir être contrôlé car il peut camoufler des opérations interlopes.