Je voterai contre les amendements n° 130 et identiques, par prudence, parce que nous ne sommes pas allés au fond du débat. Quelle est la réalité ? N'importe quel exploitant, dans ma région, a dix ou vingt propriétaires : imaginez la situation si des petits-enfants, par exemple, au prétexte d'avoir suivi une formation agricole minimale, se déclarent tout à coup agriculteurs à l'expiration du bail et deviennent par conséquent prioritaires pour reprendre l'exploitation en lieu et place du fermier qui a bâti son modèle économique sur un bail à long terme. Rien ne les empêcherait de rester notaires ou avocats dans le 7