Pour éviter les agrandissements significatifs, nous proposons que le silence de l'État dans le délai imparti implique un refus de l'opération, et non une acceptation telle que le prévoit le texte. M. Clément l'a bien expliqué : le manque de moyens peut empêcher d'étudier les dossiers dans le temps imparti.
Par ailleurs, la proposition de loi prévoit des mesures compensatoires négociées entre le vendeur et l'acquéreur des actions et la SAFER. Ces ventes ou nouvelles locations, abritées par la SAFER, n'empêcheraient pas nécessairement les cessions d'entraîner des agrandissements significatifs. Comme vous le savez, nous sommes opposés à ces mesures compensatoires.
Enfin, notre amendement vise à simplifier le dispositif sous la responsabilité de l'État : ce dernier prononcera l'autorisation ou le refus de l'opération dans un délai de deux mois, avec le concours éventuel de la SAFER et au regard des objectifs des SDREA. Son silence dans le délai prévu vaudra refus. En cas de refus, le cédant, avec ou sans l'appui de la SAFER, pourra revoir son projet et en demander un nouvel examen.