Afin de tenir compte des spécificités territoriales et la diversité des projets défendus par les acteurs locaux, notre collègue Aina Kuric propose de permettre aux interprofessions régionales de donner un avis aux comités techniques des SAFER.
Prenons l'exemple du secteur vitivinicole : il est organisé autour d'interprofessions régionales qui ont notamment pour mission de veiller à ce que l'offre soit adaptée aux besoins du marché, avec des critères tels que la qualité des produits, le respect de l'environnement, la performance économique par la création de valeur et le partage de la valeur ajoutée. Il nous semble donc légitime que l'avis de l'interprofession compétente soit pris en compte par les SAFER.
J'ajoute que cet amendement va dans le sens de l'objectif de développement durable numéro 8 : promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein-emploi productif et un travail décent pour tous.