J'ai moi aussi quelques interrogations quant aux moyens qui seront accordés aux SAFER pour l'instruction des dossiers. Les nouvelles procédures nous paraissent lourdes et les dossiers complexes, avec, comme le disait notre collègue, des périodes d'instructions qui peuvent être difficiles pour certains services. Le risque d'accord tacite est donc réel et suscite de nombreuses interrogations.
Peut-être serait-il opportun d'allonger les délais lorsque des pièces complémentaires doivent être fournies car, comme l'a souligné M. Mattei, des refus systématiques par manque du temps nécessaire pour instruire correctement les dossiers pourraient induire un risque de recours devant le tribunal administratif. Il faut trouver des solutions pour dégager du temps et éviter des erreurs en matière d'accaparement des terres.