Nos débats renvoient à deux sujets, à commencer par les plateformes communes entre sapeurs-pompiers et SAMU. Beaucoup existent déjà – il y en a plus d'une vingtaine en France – et certaines ont plus de trente ans, comme dans le Puy-de-Dôme. Elles fonctionnent très bien, parfois même à un niveau interdépartemental. Elles ont fait leurs preuves en démontrant leur utilité et il n'y a pas, je pense, de discussions à avoir à leur sujet. N'allons pas inventer l'eau chaude.
S'agissant du numéro unique, rappelons qu'il s'agit d'abord d'une expérimentation. Dans ces conditions, je ne comprends pas que certains montent au créneau. Expérimentons donc pour savoir si les doutes sont fondés ou non. Je précise que certaines plateformes reçoivent déjà les appels de manière unifiée, quel que soit le numéro ayant été composé, et que cela fonctionne très bien. Je suis vraiment surpris par cette opposition au numéro unique et, surtout, à l'expérimentation qui correspond à une demande très largement partagée par des médecins ou par des centres hospitaliers. Qu'y a-t-il derrière tout cela ? Des questions de pouvoir, des enjeux financiers ? Je ne le sais pas. Pour nous, ce qui importe, c'est la sécurité des personnes ayant besoin d'une intervention d'urgence. C'est cette seule préoccupation qui nous guide et non d'autres considérations, dont j'ai du mal à déterminer la nature.