Ce n'est pas très grave, mais s'il s'agit d'un acte manqué, il me semble qu'on peut y lire bien des choses, auxquelles je vous renvoie volontiers.
Cependant, la raison qui me pousse à vous répondre réside surtout dans les inexactitudes qui parsèment votre propos et qui n'en renforcent pas la qualité. Vous avez évoqué à la tribune, en des termes choisis, le fait que le ministre de l'intérieur – moi-même, en l'occurrence – avait, au lendemain de la mort atroce de Samuel Paty, fait fermer un lieu de culte, parce qu'il devait absolument le faire, poussé par je ne sais quelle volonté d'affichage médiatique, comme si nous attendions les attentats pour communiquer.