Ces questions ne relèvent d'aucune science exacte.
Le problème, c'est qu'il y a des familles qui pleurent leurs enfants à vie : nous essayons de faire au mieux pour que cela arrive le moins possible. Nous serions heureux de ne pas légiférer s'il n'y avait pas eu d'attentats terroristes, de morts, de sang qui ait coulé dans ce pays. Ce n'est pas le cas. C'est complexe, c'est compliqué ; nous essayons, avec la sensibilité des uns et des autres, de faire avancer les débats. Nous n'avons pas toujours raison – j''imagine que pour vous, c'est la même chose.
J'espère comme vous que ce texte sera voté à l'unanimité. En tout cas, moi, je le voterai sans la moindre hésitation. Mais nous pouvons essayer de le parfaire, et je regrette que, comme l'a dit notre collègue Ciotti, pas un seul amendement de l'opposition – pas un seul ! – n'ait été accepté.