Intervention de Annie Genevard

Séance en hémicycle du mercredi 9 juin 2021 à 15h00
Bioéthique — Article 14

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Si vous le voulez bien, monsieur le président, je défendrai en même temps les amendements n° 636 et 851 , puisqu'ils sont liés.

L'amendement n° 623 vise à interdire la recherche sur l'embryon humain et les cellules souches embryonnaires.

Vous avez souligné, monsieur le rapporteur, les avancées médicales qui ont été permises par les recherches sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires. Mais elles souffrent d'une faute originelle : le principe d'interdiction des recherches sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires a été décidé en 1994, puis réaffirmé en 2004 et 2011. Ce n'est qu'à la faveur d'une loi adoptée sans respect des règles applicables aux lois de bioéthique que le gouvernement socialiste a, en 2013, supprimé ce principe.

Les questions que nous nous posons aujourd'hui auraient dû être posées en 2013. Toutes les avancées de la science ne peuvent dispenser d'une véritable réflexion éthique : c'est d'ailleurs le principe même des lois de bioéthique de confronter ce qui est techniquement possible à ce qui est moralement acceptable.

Les amendements n° 636 et 851 sont de repli : le premier précise que la recherche est autorisée si le couple y consent, le second qu'elle l'est si elle poursuit un intérêt thérapeutique majeur.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.