En deuxième lecture, je l'avais supprimé ; il a été de nouveau rétabli par les sénateurs, et nous avons finalement décidé d'accepter leur proposition. Pour citer Mme Imbert, « toute recherche sur l'embryon participe potentiellement de l'ambition de réaliser des progrès médicaux sans qu'il puisse être démontré avec précision et ab initio l'intérêt d'une recherche fondamentale en termes thérapeutiques. Afin de sécuriser, sur le plan juridique, les décisions d'autorisation des protocoles de recherche sur l'embryon, il convient d'ajouter au prérequis de la finalité médicale l'objectif d'amélioration de la connaissance de la biologie humaine, plus pertinent en matière de recherche fondamentale ».
En d'autres termes, nous avons pour objectif dans un premier temps d'atteindre un certain niveau de connaissance globale ; ce n'est qu'à partir de là qu'il est possible d'espérer des applications thérapeutiques. On pourrait souhaiter accéder directement à celles-ci, mais ce n'est pas souvent le cas : il faut comprendre et analyser les mécanismes avant d'en faire dériver de tels progrès. Avis défavorable.