La troisième lecture n'a pas moins de valeur que les deux premières. Nous pouvons regretter collectivement que le temps imparti à nos débats, non pas en commission spéciale mais en séance, ait été trop limité sur certains sujets sensibles, sur lesquels les points de vue peuvent être diamétralement opposés. Néanmoins, ils servent à la construction de notre législation et font partie de la démocratie.
Les concitoyens qui nous ont suivis n'ont pas très bien compris pourquoi, d'un seul coup, nous nous mettions à dire « défendu », « défavorable », « rejeté » à propos de dizaines d'amendements qui ont été rédigés par des collègues parlementaires, quel que soit leur objet. Cela interroge la façon dont le Parlement travaille. Alors que nos concitoyens expriment parfois de la défiance à l'égard du monde politique et de la façon dont nous gouvernons, cette méthode interpelle.
La troisième lecture laisse le même sentiment chez beaucoup d'entre nous que les précédentes. Nous dressons le constat que les points de vue sont irréconciliables sur quelques grands sujets. Cela commande une responsabilité particulière d'écoute…