Intervention de Jean-Paul Lecoq

Séance en hémicycle du jeudi 17 juin 2021 à 15h00
Prévention des risques technologiques — Après l'article unique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Le sous-amendement n° 13 vise à supprimer la première partie de l'amendement n° 5 , qui est déjà satisfaite. Le sous-amendement n° 14 a pour objet de déplacer une partie des dispositions dans un autre article du code de l'environnement. Sous réserve de l'adoption des deux sous-amendements, j'approuve la proposition de M. Leseul.

Sans vouloir insister, nous disposons de quelque expérience à ce sujet. Dans tous les lieux où un PPRT a été instauré en concertation et en associant les différents acteurs, la culture du risque est très élevée. Elle l'est bien plus que dans les lieux où aucun PPRT n'a été établi, précisément parce que les parties prenantes ont été transparentes et ont cherché, ensemble, des réponses aux différentes situations.

Au Havre et à Gonfreville-l'Orcher, dont j'ai été maire pendant vingt-cinq ans, nous avons inventé un système d'alerte nommé « alert box », inspiré par les circonstances de l'accident AZF survenu à Toulouse. Ceux qui l'ont vécu s'en rappellent : il était impossible de téléphoner après l'explosion, tous les réseaux étaient bloqués ; il n'y avait plus d'électricité pour alimenter les sirènes, tout était réduit à néant. Nous avons inventé un système d'alerte qui s'appuie sur un réseau indépendant de fibre optique. Gonfreville-l'Orcher était la première ville de France et d'Europe dotée d'un tel système. C'est la culture du risque qui a permis à la population de s'investir dans ce projet. Tous les industriels des territoires où existe une véritable culture du risque vous le diront : l'industrie est mieux acceptée.

Madame la secrétaire d'État, j'appelle votre attention sur un sujet qui relève de votre portefeuille, la transition écologique : l'hydrogène. Ça parle à tous, l'hydrogène !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.