Vous avez fait référence à la loi de 1905, en disant que son adoption n'était pas allée de soi, en évoquant l'extrême difficulté à séparer les Églises et l'État. Or le travail que nous faisons aujourd'hui est également très difficile et très sensible. De quoi s'agit-il ? De lutter contre un prosélytisme, ce qu'il est convenu d'appeler un soft power, qui s'insinue, s'infiltre, qui formate et veut imposer sa loi. C'est un travail difficile, qui exige de faire preuve de courage et de ne pas avoir peur du conflit, car, in fine, c'est la loi qui gagnera, comme elle a gagné en 1905, elle qui nous sert encore de cadre de référence.