Tout d'abord, cher Philippe Gosselin, nous nous trouvions ensemble au sein de la commission mixte paritaire où Sénat et Assemblée se sont mis d'accord pour trouver des outils permettant d'adapter l'état d'urgence sanitaire. J'ai soutenu avec vous l'échéance du 15 novembre 2021. Nous avons donc été capables d'atteindre notre but en la matière. Étant donné ce constat, l'adoption de votre motion signifierait en substance : circulez, il n'y a plus rien à voir, plus de débats, plus d'amendements ! Or, j'attends des discussions à venir un certain nombre de garanties que nous donnera sans doute le Gouvernement, s'agissant des clauses de revoyure ou encore du fait que la crise sanitaire n'est pas maîtrisée partout, comme l'a rappelé le ministre. J'y reviendrai, car nos collègues de Guyane et de Guadeloupe connaissent parfaitement la situation, et vous ne l'ignorez pas non plus, cher collègue.
Nos responsabilités exigent que nous soyons à la hauteur, c'est-à-dire que nous disposions d'outils. En outre, il ne vous aura pas échappé – je le redirai tout à l'heure – qu'à l'état d'urgence sanitaire, nous nous apprêtons à substituer l'état de vigilance sanitaire, ce qui n'est pas la même chose.