Quand la première vague est survenue, en mars 2020, on nous a demandé à tous l'unité républicaine, et je crois que, sur ces bancs, tout le monde a joué le jeu. Franchement, quand le virus est arrivé, personne ne faisait le malin et n'aurait voulu échanger sa place. Nous avons tous eu peur et, je le répète, tous ont joué le jeu de cette unité républicaine.
Bien mal nous en a pris ! Nous nous apercevons en effet aujourd'hui qu'on ne nous a pas beaucoup écoutés. Avec le recul dont nous disposons, avec les vaccins, avec les masques, les blouses, les gants dont bénéficient désormais les soignants – alléluia ! Je me permets de dire « alléluia ! », puisque M. Castex a rencontré François hier…