Ce qui change, cette fois-ci, c'est qu'au milieu de la période de dérogation au droit commun que vous vous apprêtez à ouvrir, il y a deux échéances électorales majeures : une élection présidentielle et des élections législatives. C'est un élément que nous ne pouvons pas laisser de côté. Si l'article est voté tel quel, vous présenterez-vous devant vos électeurs, dans vos circonscriptions, au moment de la campagne, en leur expliquant que vous vous êtes laissés déposséder des prérogatives du Parlement jusqu'à la fin du mois de juillet ? Mais qui aurait envie de voter pour des députés comme ceux-là ? Je me pose sincèrement la question.