Comme cela a été dit, les crédits de la mission "Sécurités " ont été confortés sous l'effet du Beauvau de la sécurité et à la faveur du plan de relance. Il faut le reconnaître : c'est un signal fort. Ce dernier était attendu pour rattraper certains manquements observés les années précédentes en matière d'investissement et d'équipement, mais surtout pour adapter la gendarmerie nationale et la police nationale aux nouveaux risques et aux nouvelles menaces de sécurité civile tout en assurant leur modernisation.
Ma question ciblera plus particulièrement l'entretien et la réhabilitation du parc immobilier de la gendarmerie nationale et de la police nationale. Vous le savez, les attentes des personnels, des militaires et de leurs familles sont très nombreuses et pressantes. Je prendrai un exemple qui me tient à cœur – il justifie d'ailleurs mon implication permanente et inlassable sur ce sujet. À Dijon, le quartier Deflandre est le siège de la gendarmerie pour la région Bourgogne-Franche-Comté. Les travaux nécessaires pour réhabiliter les logements et les installations opérationnelles sont estimés à 77 millions d'euros afin de fournir du chauffage tout l'hiver, d'apporter de l'eau chaude à tous les étages et de rénover l'isolation pour assurer plus de confort aux 400 familles qui sont logées sur place.
Madame la ministre déléguée, pouvez-vous nous garantir que les crédits nécessaires à la mise à niveau de l'ensemble du parc immobilier – autant les logements que les bureaux – seront sanctuarisés ? J'ai cru comprendre que la future LOPPSI pourrait intégrer cette dimension. J'irai aussi jusqu'à vous demander si une montée en puissance des crédits pouvait être envisagée afin d'accélérer les différents programmes immobiliers attendus.