Je connais l'histoire, mais il n'en reste pas moins que l'adoption de vos deux amendements conduirait à la stabilité des effectifs de la police et de la gendarmerie. Permettez-moi de souligner, certes sur le ton humoristique, la contradiction qu'ils représentent.
Là aussi, qu'il est difficile de vous satisfaire ! Les effectifs ont baissé jusqu'en 2015, toutes majorités parlementaires confondues ! Depuis 2017, ils ont augmenté. Nous nous sommes engagés sur un chiffre de 10 000 postes supplémentaires : à la fin de l'année, nous aurons voté une augmentation des effectifs quasiment égale à celle que nous avions promise.
En outre, si des efforts sont à faire – je pense que le Gouvernement précisera ce point –, ils doivent être ciblés, notamment sur la fidélisation des agents dans la région parisienne et sur les filières d'investigation : sur tous ces sujets, nous devons faire plus.
Pour toutes ces raisons, mon avis personnel est défavorable à ces deux amendements qui n'ont pas été examinés en commission.