Cette enveloppe budgétaire remarquable constitue un étage important de la fusée que nous lançons pour atteindre la neutralité carbone en 2050, l'un des grands défis que nous devons relever. Pour atteindre cet objectif, il faut décarboner l'industrie, et ce plan prévoit justement une baisse des émissions de 35 %.
Je connais bien la filière forêt et bois, à laquelle il est prévu de consacrer 500 millions d'euros. De tels investissements sont sans équivalent depuis trente ans. Ils ont pour but de créer les emplois verts que tout le monde réclame en ce début de campagne électorale. C'est du concret : 3 milliards d'euros de valeur ajoutée, ne serait-ce que pour la filière de la construction en bois, en dix ans. C'est monumental ! Enfin, nous appuyons sur l'accélérateur.
Depuis des années, nous évoquons les murs entre le monde de la recherche et celui des entreprises. Il est enfin proposé de créer les conditions pour que ces acteurs communiquent et construisent ensemble notre nation. C'est un sujet de fierté ! Enfin, on réindustrialise ! Enfin, on s'apprête à franchir les paliers technologiques qui restaient hors d'atteinte ! Le rapporteur général l'évoquait : il faut également savoir mettre fin à des projets qui nous ont parfois coûté des milliards d'euros. Enfin, la France va être capable d'accélérer ou de freiner selon les besoins !