Les opérateurs du reboisement sont, eux aussi, soutenus. Il faut mentionner un acteur très important, détenteur forcément de la génétique de base pour le renouvellement de nos forêts : les vergers à graines, et par voie de conséquence les pépiniéristes. S'agissant des plans de reboisement, vous avez vu, monsieur Viry, que l'effort a tout de même été porté à 200 millions d'euros, comme annoncés l'an dernier, et consommés en partie cette année, sans compter la rallonge du Premier ministre cet été. Cela nous semble vraiment suffisant – même pour moi qui évalue les besoins à 300 millions d'euros par an –, le temps de lancer la dynamique pour avoir la ressource génétique de planter en forêt. N'oublions pas qu'il s'agit non seulement de traiter des forêts malades comme, malheureusement, c'est le cas dans votre région, mais également d'enrichir des forêts en partie dépérissantes. Il s'agit non pas seulement de couper intégralement et de replanter, on enrichit également les forêts pour maintenir une diversité maximale et ainsi minimiser les risques.