Ma réponse sera assez rapide, puisque nous avons déjà abordé ce sujet dans la première partie du PLF. L'avis est défavorable à l'instauration d'un tarif réduit de TICPE – taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques – sur le biofioul contenant entre 25 et 30 % d'esters méthyliques d'acides gras (EMAG). Pourquoi ? Nous examinerons dans quelques instants des amendements qui me permettront de le repréciser : paradoxalement, cela reviendrait à « brunir » les niches les plus vertes. Cela ne va pas dans le sens de l'histoire que nous essayons de construire ici, à l'Assemblée nationale, en matière de fiscalité écologique. Je comprends parfaitement la finalité – ce type de carburant reste positif par rapport à du 100 % fossile –, mais c'est moins vertueux que les biocarburants existants qui font l'objet d'une fiscalité spécifique.