J'interviens bien évidemment afin de défendre les amendements. Je ne comprends absolument pas la réponse du rapporteur général : au contraire, c'est une proposition qui est très écologique. Il s'agit d'utiliser les restes des graisses animales afin de produire de l'énergie. On le fait avec les matières végétales, on peut parfaitement le faire avec les graisses animales. Les abattoirs – qui sont parfois très grands – disposent de cette ressource qui est sous-utilisée. Le dispositif proposé leur permettrait de constituer une véritable flotte interne, avec des camions qui circuleraient dans la périphérie de leur usine et qui fonctionneraient avec ce type d'énergie à base de graisses animales. Voilà qui est simple, très positif, et qui épargne les terres agricoles, puisque ce n'est pas de la matière végétale qui est transformée en énergie. Cela permettrait à ce type d'entreprise de bénéficier d'une autonomie énergétique extraordinaire. C'est cohérent, et ce serait très utile en matière environnementale. De plus, pour l'ouest de la France en particulier – mais pas uniquement –, là où on trouve de grands centres d'abattage, ce serait très favorable. Je ne comprends pas du tout la réponse.