Je suis arrivé en retard cet après-midi parce que j'ai commencé par passer sur la place Édouard-Herriot, devant l'Assemblée, où j'ai croisé les associations de rapatriés.
Ils m'ont demandé ce que j'allais faire, je leur ai répondu que je venais pour voter pour le projet de loi, mais qu'au vu des débats, j'hésitais… Il y a beaucoup de diversité dans ces associations, mais leur réaction a été unanime : « Ne votez surtout pas pour ça ! » Leurs propos sont durs. D'après eux, le projet de loi n'a rien à voir avec ce qu'a promis le Président de la République puisqu'en l'état actuel du projet de loi, seuls ceux qui sont passés par les camps auront droit à une réparation. Voici ce qu'ils m'ont dit : « Nous ne nous attendions pas à un texte aussi méprisant par son insuffisance »…