Il faut cesser les débats de ce genre. D'abord, c'est faire offense aux harkis qui, pour certains, ont seulement envie d'oublier. Ensuite, avec de l'argent, en pinaillant sur les dossiers administratifs, on ne compense pas l'irréparable. Une commission aura la responsabilité d'appliquer les dispositifs. Plus nous apporterons de précisions, plus nous fermerons les possibilités et moins nous autoriserons de solutions.
Il y a trente ans, j'ai été travailleuse sociale auprès de familles de harkis. On ne peut dédommager de certains événements par de l'argent. Si nous ne voulons pas fermer des portes, laissons à ceux qui auront à étudier les dossiers au cas par cas, qui les connaîtront, la responsabilité de les instruire, et n'entrons pas dans une logique qui risquerait de devenir humiliante pour les familles concernées.