La suppression du délai de réflexion de quarante-huit heures – déjà très court – avant la pratique d'une IVG est une erreur majeure. Cela signifie, à mes yeux, que vous ne souhaitez pas que la femme réfléchisse, et votre démarche me semble infantilisante à son égard. Supprimer ce délai pour une femme majeure pose problème, mais le faire pour une mineure, plus fragile, est contraire à toute forme de progrès. Les femmes ont besoin d'un délai de réflexion avant de prendre une décision d'une telle gravité. Chacune doit donc pouvoir continuer à bénéficier d'un délai de réflexion de quarante-huit heures.