Concernant le plan d'action que vous voulez inscrire dans la loi, je tiens à rappeler les efforts réalisés en matière d'ouverture de places : 70 000 places ont été créées depuis 2017 et, en cette rentrée 2021, 34 000 ont été ouvertes dont 13 000 en première année, sur Parcoursup, dans les formations les plus demandées – formations de santé et paramédicales, notamment en IFSI, STAPS – les sciences et techniques des activités physiques et sportives –, ou encore les sections de technicien supérieur.
À l'article 2, vous proposez un accompagnement personnalisé des lycéens. Or celui-ci existe déjà, il a été créé en 2018. Ainsi, cinquante-quatre heures sont désormais consacrées à l'orientation en terminale et deux professeurs principaux permettent aux lycéens de bénéficier d'un accompagnement adapté à leurs besoins. L'application de ce dispositif encore très récent est bien sûr variable selon les lycées. Notre groupe a d'ailleurs demandé une mission flash sur l'orientation. Elle vient de débuter et permettra de faire un point objectif sur ce sujet.
Enfin vous proposez que les spécialités suivies au lycée soient mentionnées dans les attendus et dans les statistiques d'admission. Lors de leur audition, les syndicats lycéens nous ont dit qu'ils y étaient opposés car ils craignent que cela ferme des possibilités aux lycéens qui n'ont pu ou voulu choisir ces spécialités.