…à des fins qui ne sont pas forcément la défense des idéaux de la démocratie, ni des idéaux humanitaires. On peut donc légitimement s'interroger sur la concentration problématique des médias entre quelques mains.
Plus modestement, il convient de redéfinir ensemble le temps de parole des candidats dans les médias, le plus souvent déterminé selon des sondages plutôt que selon la représentativité électorale, d'après des critères trop flous, laissés à l'interprétation des médias. Cela n'est pas sérieux : les sondages ne représentent qu'un état de l'opinion à l'instant T, alors même que, aussi loin de l'élection, l'opinion fluctue largement, selon les sujets que les médias mettent en avant.
Il convient aussi d'allonger la durée des campagnes électorales. Pourquoi un candidat disposerait-il de bien plus de temps qu'un autre durant les mois qui précèdent l'élection ?
En définitive, les députés du groupe Libertés et territoires voteront en liberté de conscience sur ce texte, qui soulève la question essentielle des bornes de la liberté d'expression dans notre démocratie.