Je pense également qu'il faut fluidifier les choses. En économie, il faut parfois réagir de la manière la plus rapide possible, pour répondre à un entrepreneur qui n'a que quelques jours pour prendre sa décision. Si la seule collectivité ayant compétence sur l'économie et disposant de moyens importants ne peut lui répondre de manière claire, il y a un problème. Le rapporteur parle de protéger le président, mais bien d'autres décisions prises par les chefs d'exécutifs locaux – présidents de région, de conseil départemental ou maires – font l'objet d'une information lors de la séance suivante de l'organe délibérant.
Cette proposition est d'une grande clarté, elle n'induit pas un risque juridique supérieur au droit existant. Si le montant de 100 000 euros vous semble excessif – mon collègue de la région Auvergne-Rhône-Alpes a sans doute des moyens très importants –, nos ressources en Bourgogne-Franche-Comté sont plus modestes, je propose donc de permettre des aides directes d'un montant maximal de 23 000 euros.