Je le répète, l'aspect administratif et politique, le pouvoir des élus locaux – et donc leur responsabilité – est un des enjeux, mais pour la population, l'enjeu principal est celui de la gestion de la ressource.
La vraie question est celle du périmètre adapté pour gérer l'eau : est-ce la commune, la communauté de communes, la France ? Pour de tels réseaux, le meilleur mode de gestion reste la mutualisation intercommunale.
Les auteurs des amendements prétendent que le prix de l'eau restera plus faible si la gestion reste communale. C'est totalement faux, Mme la ministre l'a montré. Au contraire, la gestion communale conduit au déficit d'investissements et ce dernier conduit aux difficultés que nous connaissons dans la production de l'eau.