Pour Mme la ministre déléguée, l'amendement de Mme Petit n'assimile pas les places de prison au logement social. Pardon, mais quand on comptabilise les places de prison comme du logement social dans le quota SRU, c'est bien une assimilation ! Je vous invite une nouvelle fois à réfléchir au jugement implicite qui sous-tend votre amendement, madame Petit. Sachez que quand on parle de logements HLM et de solidarité nationale en matière de logement, on parle de personnes ! Je suis choqué qu'on puisse faire de tels amalgames. L'amendement a été rejeté – je m'en félicite –, mais soyez consciente des significations implicites qu'il peut avoir si nous poussons plus loin sa logique. Ce n'était peut-être pas votre intention, mais les gens qui nous écoutent découvrent que vous mettez sur un pied d'égalité les places de prison et les logements HLM pour les comptabiliser dans la loi SRU : cela peut être interprété de multiples façons. J'y entends l'écho des débats du milieu du XIX
Je m'étonne par ailleurs des propos concernant les gens du voyage : leur accueil ne dépend pas du bon vouloir des maires ; il est imposé par la loi !