Vous avez rappelé, monsieur le délégué interministériel, que le coeur de métier de l'administration résidait dans l'accompagnement. On constate en effet que les administrés souhaitent que le poids de leurs démarches soit allégé, et que le droit à l'erreur, lorsqu'ils sont de bonne foi, leur soit reconnu.
Toutefois, je m'interroge sur la façon dont vous comptez responsabiliser les agents et leur redonner du coeur à l'ouvrage, notamment en sécurisant leur prise d'initiative. En effet, beaucoup d'administrés, du chef d'entreprise à l'agriculteur, se plaignent d'être confrontés à des agents ne disposant que d'une faible marge de manoeuvre, qui aimeraient pouvoir faire plus, mais doivent constamment en référer à leur hiérarchie.