Eh oui ! Si c'était le cas, nous ne serions pas en train d'en discuter ! Les demandes que nous avons exprimées, depuis le début de cette crise, d'accompagner la vaccination par d'autres mesures sont bien souvent restés lettre morte.
On a parlé de populisme, or c'est précisément le fait d'employer le terme d'« emmerdement » et de dire à des Français qu'ils ne sont plus des citoyens, mais des irresponsables, qui revient à verser dans le populisme, et c'est ce que j'essaie d'éviter la plupart du temps. Je demande donc au Premier ministre de nous dire, premièrement, que nous ne sommes pas là pour emmerder les Français ; deuxièmement, que les non-vaccinés sont bien des citoyens ; troisièmement, qu'il va les rassurer véritablement et aller les chercher. Il ne s'agit certainement pas de faire acte d'autorité. Nous nous adressons à des citoyens, pas à des enfants !