C'est un amendement de cohérence avec ceux que nous avons eu l'occasion de défendre à ce sujet. Le passe vaccinal pour l'ensemble des mineurs ne se justifie pas. Un demi-pas a été fait hier, repoussant l'âge d'application à 16 ans, mais il reste encore la tranche d'âge de 16 à 18 ans. D'ailleurs, on voit bien que si ce demi-pas a été fait, c'est que l'application du passe vaccinal aurait posé des problèmes : d'un point de vue sanitaire, l'efficacité de la vaccination en matière de bénéfice-risque pour les jeunes n'est pas démontrée ; d'un point de vue sociologique, la jeunesse française vit déjà des mois et des années difficiles en raison des contraintes sanitaires qui lui sont imposées. C'est une dimension que nous devons prendre en compte ; tel est l'objet de l'amendement.