Cet amendement fait suite aux discussions que nous avons eues sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Il est très important de rappeler que ce texte de loi doit permettre la créativité, la prise de risque de ceux qui tiennent le fil d'Ariane, pour reprendre les mots du Défenseur des droits, et montrer la bienveillance de l'administration à l'égard de ceux qui sont les plus éloignés de l'administration, c'est-à-dire, pour reprendre l'exemple pris par le ministre Gérald Darmanin, ceux qui n'ouvrent pas les courriers qui leur sont envoyés par l'administration.
Il est essentiel d'essayer de trouver des points d'accroche sur la politique de la ville. Nous avons travaillé avec le ministère de la cohésion des territoires pour proposer de manière expérimentale un référent unique pour les associations relatives aux politiques de la ville. C'est un maquis inextricable par exemple pour une association de déposer un dossier de demande d'aides, car les contrats de ville concernent de nombreux signataires.
Nous proposons donc de tester un guichet numérique pour que les associations puissent remettre, à un point donné, un dossier d'aide et qu'un référent unique puisse aiguiller la demande de subventions parmi tous les signataires du contrat de ville.