C'est avec une grande émotion que je prends la parole ce soir. Vous citez dans votre rapport, monsieur le rapporteur, les fusillés de Souain : Maupas, Lefoulon, Girard, Lechat. Ils ont été fusillés le 17 mars 1915. J'ai l'honneur, le grand plaisir, d'être le descendant – le petit-fils – d'un officier de réserve, fils d'une institutrice de la République, qui les a défendus, à la lueur d'une bougie, dans une salle de classe. Ils ont été fusillés au petit matin.