Avis défavorable. Une fois encore, il est plus protecteur pour l'enfant d'accéder au statut de pupille de l'État, plutôt que d'être sous une tutelle de droit commun correspondant au fait d'être recueilli par un OAA. Nous nous plaçons du point de vue de l'intérêt de l'enfant. Sans vouloir polémiquer ni avec l'aile droite ni avec l'aile gauche de l'hémicycle, je m'adresse à cette dernière, car vous vous trompez de combat. J'ai lu, ce matin, ce que disait Aude Mirkovic, de l'association Juristes pour l'enfance, sur ce sujet : je vous laisse le soin de regarder, mais les raisons évoquées ne sont pas les bonnes.
En considérant l'intérêt de l'enfant, vous ne pourrez que partager l'idée qu'il est davantage protecteur d'accéder au statut public de pupille de l'État, car il offre de nombreuses garanties. Et les enfants adoptés hier le seront demain. Une fois encore, j'espère que les OAA continueront à jouer un rôle, notamment en raison de l'expertise qu'ils ont développée pour les enfants en situation de handicap. Ils continueront à préparer les candidats et appuieront probablement les familles dans leur recherche en mettant à la disposition de celles-ci les listes dont ils disposent. J'espère aussi que l'association Emmanuel France continuera son formidable travail.