Quant à nous, en quatre ans, nous avons avancé. Faut-il aller plus loin ? Oui. À cet égard, la campagne électorale permettra de comparer les propositions de chacun. Pour ma part, je retiens un seul chiffre : seulement 8 % des jeunes médecins choisissent de s'installer en secteur libéral. Voulez-vous les décourager ? Voulez-vous aggraver le problème ? Du côté de la majorité, nous pensons qu'il faut plutôt faire en sorte qu'ils soient plus nombreux.
Nous pouvons nous rejoindre dans le souci d'accroître l'attractivité de la médecine libérale – car c'est bien le problème sous-jacent, quand il est question des médecins généralistes. Je ne peux que me satisfaire que le groupe Socialistes et apparentés veuille encourager l'exercice libéral, mais pour y parvenir, il faut lever les contraintes, plutôt que d'en ajouter !
Nous pensons que vos propositions sont contre-productives. À nous, lors de la campagne présidentielle, d'en formuler d'autres, pour résoudre le problème important de l'accès aux soins de tous les Français.