Comme le souligne l'exposé sommaire de l'amendement, la désertification médicale a un impact sur l'organisation des soins hospitaliers. Malheureusement, avec Guillaume Garot, nous le constatons régulièrement au centre hospitalier de Laval et au centre hospitalier du Nord Mayenne.
Madame la ministre déléguée, nous attendons toujours le rapport du médiateur commandé par le Premier ministre sur l'avenir des hôpitaux mayennais ; il est urgent d'en connaître les conclusions.
C'est la raison pour laquelle je soutiens la proposition d'évaluer la capacité du service public hospitalier à assurer l'ensemble de ses missions eu égard au phénomène de la désertification médicale. Cependant, je propose d'aller plus loin. Les recommandations formulées dans le rapport devront aussi concerner la possibilité d'expérimenter certaines mesures. En effet, les oppositions de principe pourraient être surmontées si, enfin, des expérimentations étaient menées pour lutter contre la désertification médicale. Elles permettraient de distinguer les mesures qui fonctionnent et qui pourraient être généralisées de façon à résoudre les maux de l'hôpital public et à éviter de voir la santé de la population se dégrader.
Peut-être faudrait-il appliquer des mesures de régulation à titre expérimental afin d'en étudier les effets et d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Tant que nous ne les aurons pas expérimentées, nous ne pourrons pas connaître leurs conséquences.