Il vise à supprimer les alinéas 3 à 6. Si nous déposons des amendements de suppression, c'est pour inviter au débat, parce que la présente proposition de loi n'a fait l'objet d'aucune étude d'impact, ni d'un avis du Conseil d'État. Or des dispositions relatives à l'état civil sont modifiées, selon la même méthode qui a prévalu pour les textes du même type : on évoque des cas particuliers en donnant des prénoms et des âges ; bien sûr, nous comprenons ces situations, puisque nous les connaissons également. À chaque fois, cela nous est présenté comme une liberté supplémentaire pour telle personne, mais qui ne change rien pour les autres.
Puis, lorsque la loi est appliquée, beaucoup de problèmes se posent. Aujourd'hui, des juristes et des philosophes – comme Sylviane Agacinski – s'interrogent : ils représentent tous les courants de pensée. Notre devoir, mes chers collègues, eh oui, c'est de chipoter, de ne pas être les simples godillots qui applaudissent,…