Toutefois, dès lors que la communauté internationale a assumé ce choix, quelles raisons justifieraient de le remettre en cause ? Nous pouvons certes discuter des conditions dans lesquelles la décision a été prise, mais maintenant qu'elle est actée, la mission de la France, comme d'autres pays, est de coopérer et de contribuer à ce que l'organisation soit la meilleure possible et la plus conforme à nos exigences, y compris en matière de protection de l'environnement. L'État du Qatar, qui vit encore de sa ressource gazière, développe d'ailleurs la production d'énergies renouvelable – en particulier l'énergie solaire lors de la construction d'un certain nombre de bâtiments publics et privés. Il convient de le souligner, pour ne pas s'en tenir à l'image un peu tronquée d'un État qui ne se soucierait aucunement des enjeux environnementaux.
Pour toutes ces raisons, gardons-nous de céder, comme c'est trop souvent le cas, à la facilité du Qatar-bashing : nos partenaires qatariens en sont souvent meurtris et ne comprennent pas pourquoi il perdure, alors qu'ils font un certain nombre d'efforts qui méritent d'être salués.