D'abord, je vous prie d'excuser le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, Julien Denormandie, qui aurait souhaité être parmi nous. En raison de l'accélération des travaux dans le cadre de la niche du groupe Dem, il est encore en déplacement aux côtés de nos éleveurs, à Aurillac, pour le congrès de la Fédération nationale bovine. Vous avez essentiellement travaillé avec lui sur ce texte ; je me fais humblement son porte-parole.
La semaine dernière, la commission des affaires économiques s'est réunie pour examiner la proposition de loi défendue par Richard Ramos et plusieurs de ses collègues de la majorité présidentielle. Je remercie le rapporteur pour son travail, ainsi que pour avoir mené ce long combat depuis plusieurs années, à savoir depuis qu'il est arrivé à l'Assemblée nationale.
La présente proposition de loi, telle qu'elle a été adoptée par la commission des affaires économiques, est importante, premièrement, parce qu'elle concerne notre alimentation – plus exactement, notre nutrition. L'approche nutritionnelle est essentielle dans les politiques publiques. Comme le disait Hippocrate, l'alimentation est le premier des médicaments.