Ils ne parlent pas d'abstention mais bien de vote blanc ! C'est précisément le contenu de la proposition de loi constitutionnelle dont je suis l'auteur et que nous examinons aujourd'hui.
De plus, reconnaître le vote blanc est de nature à entraîner une baisse de l'abstention – nous le constaterons très vite. Les électeurs qui ne se reconnaissent pas dans l'offre proposée, mais souhaitent exprimer leur attachement à la démocratie, se rendront de nouveau aux urnes.
Enfin, la baisse de l'abstention redonnerait au Président de la République un socle électoral solide et lui assurerait une vraie légitimité.
Bien que je ne sache pas combien de temps de parole il me reste, je suis obligé de répondre à votre argumentaire, madame la ministre déléguée, car je n'aurais sans doute pas d'autre occasion de le faire. Vous avez dit que, tout au long du XIX