« Il n'y a pas un modèle unique qui représenterait la vraie famille. Les familles sont de plus en plus diverses. Il faut pouvoir les reconnaître et permettre à chacun de vivre sa vie de couple et ses responsabilités parentales »
C'étaient les mots d'Emmanuel Macron qui, en 2017, avant son élection, souhaitait « conduire un travail de pacification de la société et de lutte pour l'égalité des droits en application et en actes ».
La promesse est tenue. Nous nous sommes battus pour faire aboutir les engagements du Président de la République jusqu'au bout du quinquennat, jusqu'à cette séance qui n'aurait peut-être pas eu lieu si la CMP avait été conclusive – nous sommes plusieurs, je crois, à le regretter, mais ce choix est notamment celui de nos amis sénateurs.
Les familles sont de plus en plus diverses, c'est notre réalité sociale. « Toutes ces configurations familiales ont droit à une égale considération, toutes ont la même mission : les soins et l'éducation de l'enfant, le guidage et l'accompagnement du jeune dans son apprentissage progressif de l'autonomie. La filiation est toujours un engagement, un statut que l'on endosse en se déclarant parent d'un enfant au regard du droit et en assumant les responsabilités [immenses] qu'implique ce statut. Elle peut être fondée non seulement sur la procréation, ce qui est le cas le plus fréquent, mais aussi sur l'adoption et [comme nous avons pu en débattre précédemment dans cet hémicycle] sur l'engendrement avec un tiers donneur. Ces trois façons de devenir parents doivent être reconnues à égalité de droit et de dignité. »
C'étaient encore les mots d'Emmanuel Macron, en 2017.