Je ne voudrais pas que mes propos soient mal compris. Pour un étudiant sorti de l'École du Louvre, il n'y a évidemment aucun problème, la formation ayant été dispensée – si j'ose dire – dans les règles de l'art.
S'agissant des diplômes minimums exigés, je propose simplement que l'on revoie l'équilibre actuel et que l'on donne la prééminence à l'histoire de l'art plutôt qu'à la formation juridique : il me semble que ce ne serait pas complètement idiot.
Je comprends toutefois parfaitement votre réponse. Il existe d'ailleurs des formations spécifiques au métier de commissaire-priseur, qui fournissent le bagage supplémentaire en histoire de l'art nécessaire à ces professionnels, et qui font d'ailleurs leur renommée. Je ne jette nullement la pierre aux commissaires-priseurs. Je note simplement qu'il arrive que des chefs-d'œuvre passent sous leurs radars et qu'il se trouve, dans certains cas, que ces omissions sont le fait de personnes n'ayant peut-être pas reçu une formation en histoire de l'art suffisante. Voilà tout.
C'est pourquoi je proposais de donner à la formation en histoire de l'art la prééminence sur la formation juridique, pour se prémunir de ces incidents de parcours qui entachent parfois la réputation de la profession.