Je comprends votre préoccupation, même si ce n'est pas exactement ce qui ressort du texte de votre amendement.
Tout d'abord, les commissaires-priseurs sont, à l'évidence, très bien formés. Ce que nous comptons faire, à travers cette proposition de loi, c'est précisément leur apporter une formation continue, non seulement en art, mais également dans l'ensemble des domaines susceptibles de les concerner tout au long de leur carrière : leur vie professionnelle est longue et sujette à de très nombreux changements, ne serait-ce que dans les objets qu'ils vendent et qui leur sont proposés. Je pense par exemple aux œuvres numériques qui se multiplieront dans les années à venir.
Vous sous-entendez que si les commissaires-priseurs étudiaient davantage l'histoire de l'art, ils pourraient détecter que tel ou tel tableau est un chef-d'œuvre. Or, comme nous l'avons expliqué tout à l'heure, ils s'entourent d'experts, auxquels ils font appel lorsqu'il s'agit de procéder à une évaluation dans un domaine particulièrement pointu. Il faut maintenir ce fonctionnement : un commissaire-priseur ne sera jamais expert en tout. Ce qu'il doit posséder, c'est la culture générale qui lui permet de s'entourer des compétences nécessaires dans les domaines dont il n'est pas spécialiste.
Je maintiens donc ma demande de retrait.