Nous arrivons au bout du processus parlementaire concernant le projet de loi de reconnaissance et d'indemnisation des préjudices subis par les harkis. Une conclusion qui laisse un goût amer. J'ai siégé dans la commission mixte paritaire qui a examiné ce texte et, à l'instar de mon collègue Julien Aubert, j'ai voté contre.
J'ai voté contre parce que ce texte laisse de côté des dizaines de milliers de harkis sous prétexte qu'ils n'ont pas vécu entourés de barbelés. Il est honteux de nier ainsi les conditions de vie indignes dans lesquelles ont vécu ceux qui se sont entassés dans des logements insalubres pour ne pas être enfermés dans des camps. Eux aussi ont droit à reconnaissance et à réparation !